Les aléas de dénoncer des actes de maltraitance
envers des enfants parfois : couic, out le trublion !
Soit un centre d'éducation pour enfants en "difficulté" (lisez, parfois un brin délinquants) sis comme il est d'usage assez loin de leur lieu d'"exercice" (Paris), ici en Lorraine. Et une jeune directrice nouvellement nommée qui a un peu secoué le cocotier. Ne faisant au fond que pointer ce que l'on nomme impudiquement des "dysfonctionnements" [rien moins que mauvaise qualité et insuffisance de la nourriture, coups, etc..] déjà observés autrefois par un rapport de la DDASS qui apparemment a fait plouf, ça continue comme avant, l'agrément a été maintenu après toutefois une exigence d'amélioration comme il se doit.. dont on peut ou pas tenir compte, l'essentiel est qu'il n'y ait pas de bruit. Dickens pas mort. Les riches eux vont dans d'autre "centres" nommés Lycées privés de la Forêt, du Lac etc... où parfois ce n'est pas mieux sauf pour la bouffe, mais c'est beaucoup plus cher (lien avec le cas d'Agnès).
Vous observez qu'il s'agit pour les licencieurs d' "incidents" (avérés). Incidents?! Des coups? Une nourriture insuffisante? Et que selon eux "ça s'est amélioré", c'est simple, "il y en a de moins en moins" dit savoureusement un certain Christophe Jean... ce qui signifie qu'il y en a TOUJOURS, c'est juste comme la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide. Et des coups, même moins "fréquents", ce sont toujours des coups pour celui qui les reçoit. Ce ne sont pas des incidents mais de la maltraitance. Résultat : virée la trublionne qui n'a pas été satisfaite de toutes ces améliorations (on peut ici se demander comment était-ce AVANT ces progrès!) trublionne qui a violé l'omerta. Elle est défendue par Ralph Blindauer.
Une histoire qui me touche particulièrement à cause de ceci (lien). Proviseur ou faisant fonction d'un LEP, j'ai failli moi aussi me faire virer (en fait, peut-être pas virer mais disons que je me suis bien faite ramasser, et hard! par mes propres collègues) pour avoir investigué sur un cas d'agression sexuelle d'une élève débile légère (j'étais seule lorsque cela s'est passé) au lieu de la renvoyer à ses serpillières et balais avec un bonbon comme je l'eusse dû, [elle ne se serait pas plainte davantage et d'ailleurs avait atterri dans mon bureau terrorisée, ayant peur de se faire admonester, entraînée et soutenue par deux copines].. je me suis faite ramasser donc ensuite par des collègues qui avaient peur devant le scandale de voir leur note administrative baissée, que le bahut soit pointé du doigt, conforté dans son image déplorable (méritée) et ses dysfonctionnements catastrophiques révélés dans toutes leurs conséquences possibles (pas de pions même entre midi et deux heures où il n'y a pas de cours, donc pas d'adultes pour surveiller un campus immense par endroit désert où n'importe qui pouvait entrer et sortir sans contrôle). La gamine avait suivi un gus qui lui avait demandé de lui indiquer la salle de dessin indus, complètement isolée au dernier étage etc.. Chance : grâce au trombinoscope elle l'a reconnu en 10 mn, c'était un TUC donc un "extérieur", relativement, ouf.
Moi aussi comme Maryse Dhainaut ai été accusée de m'être emballée, d'avoir déclenché une lourde "procédure" sans objet (enfin, peut-être sans objet!!) avant une réunion qui s'imposait.. et au cours de laquelle à tout coups on aurait décidé qu'il était urgent d'attendre. Une excitée en somme venue de Paris, une emmerdeuse qui avait fait courir un risque.. au bahut, qui avait osé croire ou entendre longuement la parole d'une élève un peu "short" sans "vérification" (mais justement, c'était pour vérifier, et elle était parfaitement crédible car ces enfants ne mentent pas ou s'ils essaient, leur maladresse est telle que l'on s'en aperçoit immédiatement.) Chance oui, parce que la gamine, plus solide qu'on ne pouvait croire, (je l'avais bien briefée "ce n'est pas toi qui es responsable mais lui, tu as eu raison de parler, comme ça il ne le fera plus" etc).. elle ne céda pas malgré les pressions a minima exercées sur elle le lendemain, ("tu es sûre?".. "tu ne l'avais pas fréquenté avant?".. "Il te plaisait bien, non?") ni sa mère, et surtout parce que l'incriminé avoua immédiatement.. Dans le cas inverse, je n'ose imaginer ce qui serait advenu. Rigolo : il me fut reproché par exemple une "ingérence" dans la vie intime de l'élève, (je lui avais demandé la date de ses dernières règles, pas de bol, c'était 15 jours avant) c'est évidemment la première chose à laquelle on pense.
Une histoire qui me touche particulièrement à cause de ceci (lien). Proviseur ou faisant fonction d'un LEP, j'ai failli moi aussi me faire virer (en fait, peut-être pas virer mais disons que je me suis bien faite ramasser, et hard! par mes propres collègues) pour avoir investigué sur un cas d'agression sexuelle d'une élève débile légère (j'étais seule lorsque cela s'est passé) au lieu de la renvoyer à ses serpillières et balais avec un bonbon comme je l'eusse dû, [elle ne se serait pas plainte davantage et d'ailleurs avait atterri dans mon bureau terrorisée, ayant peur de se faire admonester, entraînée et soutenue par deux copines].. je me suis faite ramasser donc ensuite par des collègues qui avaient peur devant le scandale de voir leur note administrative baissée, que le bahut soit pointé du doigt, conforté dans son image déplorable (méritée) et ses dysfonctionnements catastrophiques révélés dans toutes leurs conséquences possibles (pas de pions même entre midi et deux heures où il n'y a pas de cours, donc pas d'adultes pour surveiller un campus immense par endroit désert où n'importe qui pouvait entrer et sortir sans contrôle). La gamine avait suivi un gus qui lui avait demandé de lui indiquer la salle de dessin indus, complètement isolée au dernier étage etc.. Chance : grâce au trombinoscope elle l'a reconnu en 10 mn, c'était un TUC donc un "extérieur", relativement, ouf.
Moi aussi comme Maryse Dhainaut ai été accusée de m'être emballée, d'avoir déclenché une lourde "procédure" sans objet (enfin, peut-être sans objet!!) avant une réunion qui s'imposait.. et au cours de laquelle à tout coups on aurait décidé qu'il était urgent d'attendre. Une excitée en somme venue de Paris, une emmerdeuse qui avait fait courir un risque.. au bahut, qui avait osé croire ou entendre longuement la parole d'une élève un peu "short" sans "vérification" (mais justement, c'était pour vérifier, et elle était parfaitement crédible car ces enfants ne mentent pas ou s'ils essaient, leur maladresse est telle que l'on s'en aperçoit immédiatement.) Chance oui, parce que la gamine, plus solide qu'on ne pouvait croire, (je l'avais bien briefée "ce n'est pas toi qui es responsable mais lui, tu as eu raison de parler, comme ça il ne le fera plus" etc).. elle ne céda pas malgré les pressions a minima exercées sur elle le lendemain, ("tu es sûre?".. "tu ne l'avais pas fréquenté avant?".. "Il te plaisait bien, non?") ni sa mère, et surtout parce que l'incriminé avoua immédiatement.. Dans le cas inverse, je n'ose imaginer ce qui serait advenu. Rigolo : il me fut reproché par exemple une "ingérence" dans la vie intime de l'élève, (je lui avais demandé la date de ses dernières règles, pas de bol, c'était 15 jours avant) c'est évidemment la première chose à laquelle on pense.
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